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La pollution a tué 7 millions de personnes en 2012

La pollution a tué 7 millions de personnes en 2012

Publié le 25 mars 2014 à 13:31

La pollution : un risque environnemental qui inquiète de plus en plus en matière de santé.

L’Organisation mondiale de la Santé alerte sur un risque sanitaire de plus en plus important : la pollution de l’air a tué 7 millions de personnes dans le monde en 2012.

La pollution de l’air représente 12,5% des décès mondiaux

« La pollution de l’air est clairement devenue le principal risque environnemental de santé dans le monde » : telle est la récente déclaration du Dr Maria Neira, directrice du département santé de l’OMS.

En effet, la pollution serait responsable de 7 millions de décès en 2012, soit 12,5% des décès dans le monde (1 personne sur 8).

On entend par pollution :

  • La pollution extérieure, provoquée par le mélange des particules diesel, des fumées industrielles et des émissions liées au chauffage. Cette pollution a fait 3,7 millions de victimes en 2012
  •  La pollution intérieure, c’est-à-dire la pollution domestique, avec les émanations de fumées dues aux appareils de cuisson et de chauffage (bois, charbon, fioul…), mais également les émanations dues aux détergents, peintures…La pollution intérieure a tué 4,3 millions de personnes en 2012.

Les régions d'Asie et du Pacifique sont les plus touchées avec 5,9 millions de victimes. En effet, outre les problèmes de pollution extérieure, la pollution intérieure est très importante du fait de l’utilisation encore prononcée du chauffage par le bois, type de chauffage qui émet de grosses particules, extrêmement toxiques pour l’organisme.

Des chiffres en constante augmentation

En 2008, l’OMS, lors d’une précédente étude, avait dénombré 3,2 millions de décès dus à la pollution de l’air :

  • 1,3 millions dus à la pollution extérieure,
  • 1,9 millions dus à la pollution domestique.

Les risques sanitaires liés à la pollution ont donc très largement augmentés, nécessitant des mesures rapides à prendre, comme le précise l’OMS, surtout lorsque l’on se souvient qu’une récente étude avait confirmé les liens qui existaient entre la pollution et les AVC, les infarctus du myocarde, les insuffisances cardiaques, les pathologies respiratoires

Paris, un bon exemple

Les décisions françaises, lors du récent pic de pollution, ont été jugées très favorables par les représentants de l’OMS, qui ont estimé que la circulation alternée était une mesure qui devrait être appliquée dans d’autres pays.

L’OMS ajoutait que la gratuité des transports publics ou des Vélib' et Autolib' étaient des décisions judicieuses, à reproduire.

En Allemagne également, de nombreuses villes ont mis en place des zones environnementales, c’est-à-dire des zones de centre-ville interdites aux véhicules polluants.

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