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Bénéfices des oméga 3 où en est-on ?

Bénéfices des oméga 3 où en est-on ?

Publié le 03 janvier 2013 à 13:00

Un petit point sur les bénéfices cliniques et préventifs des oméga-3 dans les maladies cardio-vasculaires, les troubles de l’humeur, la maladie d’Alzheimer…

Les Oméga-3 : des acides gras essentiels

Les acides gras polyinsaturés sont essentiels pour assurer une croissance normale et un bon fonctionnement des cellules. Mais ils ne sont pas synthétisables par l’homme ou l’animal et doivent donc être apportés par l’alimentation.

Chez l’homme, deux acides gras polyinsaturés sont indispensables et se distinguent par l’importance de leur rôle :

  • l’acide linoléique, précurseur des oméga-6, que l’on peut trouver dans certaines huiles (huile de tournesol, de soja, de noix ou de pépins de raisins)
  • l’acide α-linolénique, précurseur des oméga-3, que l’on peut trouver dans les graines, les noix, l’huile de lin et les poissons gras

Les oméga-3 utiles en prévention des risques cardio-vasculaires

Plusieurs études ont démontré les effets positifs d’apports suffisants en oméga-3 en prévention secondaire d’évènements cardio-vasculaires :

  • Chez des patients ayant subi un infarctus, il a été montré une diminution de 32 % de décès par maladie cardiaque dans les 2 à 3 mois après une supplémentation en oméga-3.
  • De même, chez des patients coronariens, une diminution de 53 % du risque cardio-vasculaire a été observée après 4 mois de prise d’oméga-3.
  • Chez les diabétiques, une réduction de 49 % du risque de maladie coronaire fatale est démontrée après une supplémentation en oméga-3.

Tous ces résultats s’expliqueraient par les effets antiplaquettaires, antithrombotiques et antiarythmiques des oméga-3.

Les effets bénéfiques des oméga-3 dans le fonctionnement cérébral

Action bénéfique dans la dépression

L’implication des acides gras oméga-3 dans la survenue des troubles dépressifs chez l’homme est maintenant bien étayée : le risque d’épisode dépressif est bien moindre chez les sujets qui ont un apport suffisant en oméga-3.

Des chercheurs français ont établi un rapport entre l’augmentation actuelle des syndrômes dépressifs et l’appauvrissement des régimes alimentaires en oméga-3 dans les pays occidentaux.

Action dans le déclin cognitif, notamment dans la maladie d’Alzheimer

Au cours de ces dix dernières années, il a été démontré que l’apport en oméga-3 pourrait ralentir le déclin cognitif. La consommation régulière de poisson est associée à de meilleures performances cognitives (le déclin cognitif est 4 fois moins important).
Une étude effectuée sur 1400 personnes a montré une réduction du risque de survenue de démence de 44 % chez les personnes consommant du poisson plus d’une fois par semaine.

Une réduction du risque de DMLA

La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une affection dégénérative ophtalmologique, première cause de perte de la vision dans les pays développés. Elle survient plutôt chez les sujets âgés.

Lorsque les apports alimentaires en oméga-3 sont suffisants, il y a une diminution du risque de DMLA. En effet, les oméga-3 joueraient un rôle antioxydant qui maintiendrait l’intégrité des membranes lipidiques de la rétine.

L’intérêt des oméga-3 durant la grossesse

L’apport suffisant en oméga-3 durant la grossesse éviterait la dépression post-partum que subissent certaines mères après leur accouchement.
De plus, de nombreuses études témoignent de l’importance des oméga-3 durant la grossesse pour le développement cognitif de l’enfant : le QI d’un enfant de 4 ans dont la mère a été supplémentée en oméga-3 durant sa grossesse, est significativement amélioré.

Des recherches concernant les effets bénéfiques des oméga-3 sont en cours dans de nombreux autres domaines, notamment pour améliorer les symptômes des patients bipolaires en phase dépressive, ou encore pour ses effets anti-inflammatoires utilisés pour traiter la polyarthrite rhumatoïde, l’asthme ou les maladies anti-inflammatoires de l’intestin.

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