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L’intestin et le cerveau communiquent pour faire baisser le taux de sucre dans le sang

L’intestin et le cerveau communiquent pour faire baisser le taux de sucre dans le sang

Publié le 09 décembre 2015 à 15:52

Des scientifiques viennent d’identifier un nouveau mode de communication entre l’intestin et le cerveau qui contribue à la régulation de la glycémie, et qui pourrait bien s’avérer être une nouvelle piste thérapeutique pour lutter contre le diabète.

Les contractions de l’intestin pour lutter contre la glycémie

Des chercheurs de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) viennent de montrer que lorsqu’on mange, les contractions d’une partie de l’intestin envoient des signaux au cerveau pour réguler la glycémie (taux de sucre dans le sang).

Pour leur étude, les scientifiques se sont tout particulièrement intéressés à une hormone, l’apeline. Ils ont découvert que cette molécule agissait sur le système nerveux de l’intestin pour contrôler les contractions du duodénum (région située en amont du côlon) et que la diminution de ces contractions entraînait une baisse de la glycémie.

Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques ont travaillé avec des souris diabétiques et des souris saines. Ils ont constaté que les contractions de l’intestin des souris diabétiques étaient beaucoup plus élevées que celles des souris saines.

Les chercheurs ont également noté que les souris diabétiques produisaient naturellement plus d’apeline que les souris saines : « C’est comme un mécanisme de défense face à une glycémie trop élevée. L’augmentation de la production d’apeline par l’intestin ralentit les contractions intestinales, favorise l’entrée du glucose dans les muscles et abaisse ainsi la glycémie », explique Claude Knauf, co-auteur de l’étude.

Voilà donc un nouvel outil thérapeutique potentiel à exploiter !

Vers une nouvelle piste thérapeutique contre le diabète

Les scientifiques espèrent maintenant pouvoir développer une molécule qui mimerait l’action de l’apeline, faisant diminuer les contractions du duodénum, et entraînant ainsi une baisse la glycémie.

Si cette nouvelle molécule voit le jour, cela pourrait s’avérer être un nouveau type de traitement contre le diabète.

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