Votre bilan minceur offert !

Les vaccins obligatoires le sont-ils vraiment ?

Les vaccins obligatoires le sont-ils vraiment ?

Publié le 16 septembre 2014 à 09:47

Diphtérie, tétanos, polio, ces 3 vaccins obligatoires sont-ils suffisants pour nous protéger ? Pas si sûr si l’on en croit le Haut Conseil de la santé publique : les vaccins simplement « recommandés », contre la rougeole, l’hépatite B, le papillomavirus, la méningite sont tout aussi importants…

Vaccins obligatoires et vaccins recommandés : quels sont-ils ?

En avril 2013, le calendrier avait été simplifié, maintenant 3 vaccinations obligatoires pour les enfants : diphtérie, tétanos et poliomyélite.

D’autres vaccinations sont simplement recommandées et non obligatoires, comme la vaccination contre la rougeole, l’hépatite B, le papillomavirus ou encore la méningite.

Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) préconise, dans un avis, de réorganiser ce système de vaccination qui ne semble plus adapté à l’époque actuelle.

Malgré leurs bienfaits évidents, les vaccins « obligatoires » ne représentent plus une couverture vaccinale suffisante : en effet, depuis 1964, aucune nouvelle obligation vaccinale n’a été établie alors que la France n’a aucun cas de poliomyélite autochtone depuis 1989 et seulement 36 victimes du tétanos entre 2008 et 2011. A l’inverse, pour certaines vaccinations qui ne sont que « recommandées », on note 1 300 décès annuels pour l’hépatite B et 1 000 décès par cancer du col de l’utérus dû au papillomavirus . De même, depuis 2008, plus de 20 000 cas de rougeole ont été recensés (avec une hospitalisation pour 1/3 des cas).

Hélas, malgré ces chiffres, aux yeux de la population générale, les vaccins « recommandés » semblent moins importants que les vaccins « obligatoires ».

L’HCSP demande donc un débat pour réorganiser le calendrier vaccinal.

Gratuité des vaccins

Le Haut Conseil de la santé publique préconise la gratuité complète pour les vaccins inscrits au calendrier vaccinal, avec une prise en charge intégrale par l’Assurance Maladie afin de permettre à l’ensemble de la population d’y accéder.

Le HCSP demande un élargissement des lieux où peuvent être pratiquées les vaccinations, notamment dans les écoles, les entreprises ou les maisons de retraite.

- Publicité -

- Publicité -