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Les dates limites de consommation dictées par le marketing

Les dates limites de consommation dictées par le marketing

Publié le 02 juin 2014 à 11:00

L’UFC-Que Choisir dénonce le raccourcissement des dates limites de consommation pour des raisons marketing.

Chaque année, les français jettent 20 kg de nourriture, dont 7 kg de produits non déballés. Ce gaspillage alimentaire est souvent du à un problème de dates de péremption. L’UFC-Que Choisir interpelle les pouvoirs publics en dénonçant le raccourcissement excessif des dates limites de consommation (DLC) par les industriels pour de pures raisons marketing.

Des dates limites de consommation fixées pour le marketing

Les normes européennes exigent que les aliments les plus périssables portent une DLC ou Date Limite de Consommation « A consommer avant… ou jusqu’au… ». Au-delà de cette date, les aliments peuvent être dangereux pour la santé.

Pourtant, l’UFC-Que Choisir (association de consommateurs) nous révèle que certains industriels définissent la durée de vie de leurs produits en fonction des zones de commercialisation et vont même jusqu’à raccourcir les dates pour accélérer les rotations en rayon !

L’UFC-Que choisir a donc décidé de suivre 10 produits et d’analyser leur qualité bactérienne après les dates limites de consommation (entre 4 jours et 3 semaines après la date).

Résultats : hormis 2 viandes (jambon et filets de poulets) qui s’altèrent rapidement après la date de péremption, la qualité sanitaire de 3 autres produits testés (crème dessert et yaourts) est restée intacte plusieurs semaines après la DLC.

Les DLC auraient donc été uniquement fixées pour des raisons marketing.

Ne pas confondre DLC et DLUO

Les aliments moins périssables sont dotés, quant à eux, d’une DLUO ou Date Limite d’Utilisation Optimale « A consommer de préférence avant…. ». La DLUO indique simplement la date où les qualités gustatives peuvent être un peu moins bonnes, mais où il n’existe aucun risque sanitaire.

18 % des consommateurs confondent pourtant DLC et DLUO et jettent systématiquement des produits dont la DLUO est dépassée (alors que ces produits sont parfaitement consommables).

Après avoir obtenu que la loi impose aux industriels les mêmes dates limites pour la Métropole et l’Outre-mer (les dates étaient beaucoup plus longues pour l’Outre-mer), l’UFC-Que Choisir demande maintenant aux pouvoirs publics :

  • De rendre plus explicite aux consommateurs la différence entre DLC et DLUO.
  • D’encadrer les DLC, de façon à ce qu’elles soient établies sur les bases de critères sanitaires et non pas marketing.

Et n’oubliez pas d’acheter les aliments en quantités correspondant à vos besoins réels pour éviter le gaspillage alimentaire.

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