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Au-delà de 35 minutes pour aller travailler, le degré de cynisme envers son boulot augmente

Au-delà de 35 minutes pour aller travailler, le degré de cynisme envers son boulot augmente

Publié le 29 mai 2015 à 14:59

Une étude québécoise révèle que le temps de trajet et le mode de transport utilisé entre le domicile et le lieu de travail ont une influence sur le risque d’épuisement professionnel. Au-delà de 35 minutes de trajet, les risques de burn-out augmentent nettement.

Voiture, bus, vélo… quel est le mode transport le plus stressant ?

Une étude menée par Annie Barreck, une jeune chercheuse de l'Université de Montréal, a permis de décrypter l'impact des différents modes de transports et de leur durée sur le risque d’épuisement professionnel (épuisement émotionnel, efficacité au travail et cynisme).

942 personnes âgées de 17 à 69 ans ont participé à cette étude. La scientifique a étudié leur mode de transport pour se rendre au travail, la distance qu’ils devaient parcourir et le temps que cela leur prenait.

La chercheuse a constaté que les longs trajets en voiture ou en transport en commun pouvaient être source de stress et susceptibles d’engendrer, à la longue, un syndrome de burn-out.

En voiture, les embouteillages occasionnent stress et perte de contrôle, notamment lorsqu’on est passager. Les craintes de retard dues à ces embouteillages sont également à l’origine d’angoisses.

De leur côté, les transports en commun donnent le sentiment d'être moins efficace au travail.

Pour les trajets à pieds ou en vélo ce serait plus stressant dans de petites zones urbaines que dans les grands centres urbains, où des infrastructures garantissent la sécurité des promeneurs (pistes cyclables, trottoirs, passages piétons...).

Ne pas dépasser 20 minutes

A la fin de son étude, Annie Barreck conclue que la durée acceptable d’un trajet pour se rendre sur son lieu de transport est de 20 minutes.

Au-delà de 35 minutes, le stress, l’angoisse, l’énervement entraînent un « degré de cynisme envers l'emploi qui grimpe, peu importe que l'on soit conducteur ou passager ».

La chercheuse conseille même aux entreprises de mettre en œuvre des horaires flexibles, pour faciliter le bien-être des salariés dont l'efficacité sera accrue.

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