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Projet de loi sur la fin de vie : dormir avant de mourir pour ne pas souffrir

Projet de loi sur la fin de vie : dormir avant de mourir pour ne pas souffrir

Publié le 12 mars 2015 à 14:00

La nuit dernière, dans le projet de la loi sur la fin de vie, les députés ont approuvé le recours, « à une sédation profonde et continue » pour certains malades. Les directives anticipées, c’est-à-dire le choix du malade de refuser tout acharnement thérapeutique, s’imposeront dorénavant au médecin et seront enregistrées dans un registre officiel.

Pas d’euthanasie, mais une sédation profonde et continue…

Sédation profonde et continue jusqu’au décès

Dans le projet de loi concernant la fin de vie, les députés ont approuvé, la nuit dernière, le recours à une « une sédation profonde et continue » jusqu’au décès.

Cette sédation sera réservée à des malades atteints d’affections graves et incurables dont la souffrance ne peut être apaisée par des antalgiques et dont le pronostic vital est engagé à court terme. Elle pourra être mise en œuvre par le patient si celui-ci le décide, mais également par l’équipe médicale si le patient ne peut plus s’exprimer.

Directives anticipées obligatoirement suivies

Toute personne majeure pourra, par ailleurs, indiquer ses « directives anticipées » pour faire connaître ses souhaits relatifs à sa fin de vie et notamment le refus à tout acharnement thérapeutique.

Ces directives existaient déjà depuis la loi Léonetti de 2005, mais elles n’étaient valables que pour 3 ans et pouvaient ne pas être suivies par le médecin si celui-ci en décidait autrement.

Dans ce nouveau projet de loi, les directives anticipées seront écrites sur un papier officiel (qui devrait bientôt voir le jour) et conservées sur un registre national avec traitement automatisé.

Les directives anticipées seront sans limite de validité, révisables et révocables à tout moment, et elles s’imposeront au médecin.

Le vote solennel concernant cette loi de fin de vie aura lieu le 17 mars 2015 avant son examen au sénat.

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